Marché immobilier, état des lieux régional
Chaque jour, ou presque, des études paraissent, plus ou moins fiables, sur l’état du marché immobilier. Il faut donc savoir en prendre et en laisser. On ne peut en revanche que prêter une oreille attentive aux analyses des chambres de notaires, notamment celle de la région Sud. Premier constat, fixé dans un communiqué : « Équilibré depuis quelques années, le marché immobilier en Provence-Alpes-Côte d\’Azur n’en demeure pas moins le marché régional le plus élevé de l’Hexagone derrière l’Île-de-France en termes de prix moyen au mètre carré ». En effet, en 2019, tous biens confondus, les ventes ont progressé de 2,3 % en Provence-Alpes-Côte d’Azur. « Ces volumes sont tirés vers le haut par la vente de l’ancien, en légère progression, tandis que la vente des terrains à bâtir et des appartements neufs est à la baisse », assure la Chambre.
L’ancien se porte bien
La progression des ventes dans l’ancien s’accompagne d’une très légère hausse des prix : +2,2 % pour les appartements, +1,6 % pour les maisons. Le prix au mètre carré médian pour un appartement ancien est ainsi porté à 3 220 €, contre 2 300 € en France en moyenne. Nice reste la préfecture la plus chère de la région pour l’achat d’appartements anciens, le prix du mètre carré atteignant 3 750 € en moyenne, suivie de loin par Marseille, où le mètre carré se vend à 2 330 € en moyenne. Le prix des maisons anciennes atteint 320 400 € en moyenne, soit presque 2 fois plus que la moyenne nationale (161 800 €). Le volume des ventes est en hausse : +4,7 % pour les appartements anciens, +3,5 % pour les maisons anciennes.
Le neuf en stabilisation
Sur le marché du neuf, « le prix des appartements se stabilise à 4 410 € le mètre carré médian. En revanche, le prix des terrains à bâtir connaît une baisse de 4,6 %, ce qui le porte à 147 000 € en moyenne. Mais de ce côté-là aussi, le marché régional dépasse largement le marché national, qui se positionne à 58 500 € en moyenne », assurent les notaires. Le profil des acheteurs ne change pas, en majorité des actifs issus du même département.
Journaliste de formation, Stéphane Menu intervient régulièrement dans des revues spécialisées sur le thème du logement et de l’immobilier. Il est aussi amené à animer régulièrement des débats.